Thursday, July 29, 2004

Température de l'eau (suite)

Dimanche dernier, Tea Master Tse, Chung Hsien nous a donné rendez-vous dans un le parc de l'universté Normale de Taiwan (Tai-Da). Il a amené tout son attirail, dont un petit four en terre cuite pour chauffer de l'eau sur du charbon. Nous avons pu voir que de l'eau cuite naturellement sur un feu se comporte différemment d'une eau cuite sur du gaz ou une plaque électrique. Les bulles sont très nombreuses et grossissent au fur à mesure, et la vapeur d'eau est, elle, plus dense. Le truc pour avoir la température idéal, c'est d'attendre que l'eau forme des bulles de la taille d'yeux de crabe. Cela se produit juste après que la vapeur d'eau se forme.

Maitre Tse a également fait la démonstration de ce qui se passe lorsqu'on oublie l'eau sur le feu et que les bulles prennent la taille d'yeux de poisson ou de grenouille: le thé devient fade, car l'eau a vieilli.

Alors un conseil: Quand vous faites votre thé, ne laissez pas vieillir votre eau!

Wednesday, July 28, 2004


The finished teapots: they lost around 13% of their size after their trip in the oven.

Thursday, July 22, 2004


Tea storage. From left to right: A terracotta pot, a plastic bag sealed with a clip and a carton box.

Ma cave à thé

Le thé absorbe les odeurs environnantes. C'est pourquoi, il faut absolument éviter de le garder dans la cuisine. Plus que le vin, le thé subit l'influence de l'air, de l'humidité et de la lumière. Je garde donc mon thé dans son emballage d'origine, fermé par un clip, puis mis dans un carton. Tous mes thés sont dans une étagère fermée dans la salle à manger, pas loin de mon coin à thé. Et lorsque j'ouvre mon étagère, c'est une agréable odeur de thé semi-fermenté qui vient me titiller les narines.

Une autre manière de conserver le thé: les pots en terracotta. Comme les théières Yixing, ces pots vont s'imprégner de l'odeur du thé et lui permettront de garder sa saveur. Ils complètent bien un décor chinois de théières yixing et de coupes de thé.

Tuesday, July 20, 2004

The importance of storage

In my previous post, I shared how storing Chinese tea in your kitchen can be a bad idea, especially if it gets hot, humid and fragrant when you cook there. Also, a good seal is important to keep the teas fresh and pure. Like for wine, an odor free, well tempered place is best.
 
Some friends of Chinese teas, especially half fermented teas like oolong and green teas, feel that storage is just a way to keep the tea from deteriorating as it looses its freshness. The have truly good news from Master Tse, Chung Hsien. There is the process of 'pei huo' (i.e. warming the dry tea leaves with light heat, like roasting coffee beans). Don't push the heat to hard or the tea will have a taste of coal. Tea masters roast their old tea themselves. Oolong teas can then be preserved for over 20 years and have added flavor, just like old Bordeaux.
 
There is a particular Chinese tea that will taste better with age: (sheng) Pu Erh. But contrary to wine, raw Pu Erh is not afraid of some humidity and higher temperature. Taiwan is a perfect place to store it. Humidity and heat will accelerate the natural post fermentation process.  But here again, don't store it around other food or in your kitchen. Best is to create your tea cave in a dedicated place.     

Monday, July 19, 2004

Auf der Suche nach der perfekten Lagerung

Wir waren am Wochenende in Taichung, bei meine Schwiegereltern. Dort habe ich schlechten Tee getrunken, wie lange nicht mehr. Nicht alle Chinesen wissen wie man Tee gut macht! Aber dafür habe ich ganz gut gegessen! Die Tees die ich in Taichung trinke schmecken immer etwas gleich: sie sind überfermentiert und bitter. Und das obwohl es sich auch um gute Tees handelt. Woher kommt das Problem?
 
Die Lagerung der Tees meiner Schwiegereltern erfolgt in der Küche. Dort wird oft gekocht und die Temperatur steigt oft auf Hammam Höhen. Die Luftfeuchtigkeit und die Hitze (und die Gerüche) verändern den Geschmack des Tees, veraltern ihn. Also kein Wunder dass mein Schwiegervater Jasmin Tee jeden Tag trinkt, anstatt Oolong. Sein Duft bleibt länger, und er wird schnell getrunken.
 
Aber was kritisiere ich meine Schwiegereltern! Auch meine Eltern, leidenschaftliche Teetrinker, bewahren ihren Tee im Schrank in der Küche. Oft sind die Teebeutel nicht gut verschlossen und lassen ihren Duft ab. Wären es nur chinesiche Tees ging es noch, aber wenn europäische Früchttees dabei sind, dann ist es fatal.
 
Tees sollten also, wie guter Wein, in einem Ort ohne Geruch, und ohne Temperaturschwankungen aufbewahrt werden.

Friday, July 16, 2004

L'histoire du thé à Taiwan: TAIT

Teamaster Tse, Chung Hsien m'a donné la permission de reproduire ici quelques textes de son livre "La rue du thé de Taiwan". Voici l'histoire de l'entreprise TAIT:
 
TAIT & Co Ltd, aujourd’hui implanté au No. 303 Chang An Ouest,  Taipei, fondée à Xiamen en 1845, fut l’une des plus importantes firme de commerce anglaise en Chine au 19ème siècle. Ses activités pricipales furent : le commerce, l’assurance, les services financiers etc. Elle fut la première société de commerce étrangère à s’implanter à An Ping (Tainan) lors de l’ouverture de son port, et y établit une filiale en 1867. Elle exportait surout du sucre de canne et du camphre tandis qu’elle importait de l’opium.
 
En 1870, pour commercer le thé, TAIT s’est déplacé vers le nord, de Taiwan à Da Dau Cheng (Taipei) pour y implanter une autre filiale.
 
Pour comprendre la place qu’occupe TAIT dans l’histoire, voici ce qu’écrit Lian Hen dans « Histoire générale de Taiwan » :
« Les meilleurs thés proviennent de She Ding et de Wen Shan, deux villages de Dam Shui... Sus le règne de Dau Guang, dynastie Qing, chaque sac de 50 kg était taxé de deux pièces d’argent à Fuzhou. En l’an de Tong Zhi, lorsque le port de Tam Shui fut ouvert, les commerçants étrangers vinrent l’un après l’autre. Quatre années après que James Tait vint établir TAIT & Co, vendant de l’opium et du camphre, il se mit au commerce du thé. Il planta du thé à AnX i et l’exporta. »
 
De nos jours, TAIT continue à faire des affaires à Taiwan, ainsi que sur Internet. L’autobiographie suivante est publiée sur son site web:
« TAIT, le leader dans l’export de thés taiwanais. Autrefois, TAIT était implanté à côté du fleuve Tam Shui, une voie fluviale importante dans l’économie de Taiwan durant la dynastie Ching. L’aspect extérieur du batiment comportait une entrée avec une double arche en briques et des murs blancs. De forme carrée, les bureaux étaient à l’étage et l’entrepots au rez-de-chaussée. La décoration comportait des tuiles sur le toit, des carreaux peints en style taiwanais. Le bâtiment de la rue Guei De a été reconstruit et il ne reste plus rien de l’ancien. Le nouveau ressemble à un immeuble anonyme contemporain. Il faut se rendre au musée historique du développement de Tainan pour voir la beauté de son modèle miniature. Ce fut un bâtiment colonial typique, avec un toit oblique, de grandes colonnes, des arches, constuit en briques rouges et avec une grande cour. Son apparance était simple et claire. »
 
Mettons de côté l’aspect colonial et impérialiste de ce type de firme et explorons à travers elle l’histoire du thé taiwanais : un télégramme, une liste de prix... tous ces documents portent témoignage de l’importance du thé taiwanais dans le commerce du 19ème siècle.
 
Pourquoi les firmes étangères contrôllaient-elles tout l’export du thé taiwnais ? Pas seulement par leur force impérialiste, mais parce qu’elles prêtaient aux producteurs de thé. Cet argent, appelé « capital marchand » était prêté tout le long de la filière du thé, jusqu’au producteur. De cette expérience passée, nous pouvons comprendre que « les producteurs de thé taiwanais actuels sont isolés et auto-financés, et donc leur plus grand problème est comment exporter » selon professeur Xiao Gwen Shan du département agronome de l’Université de Taiwan. Les producteurs de thé taiwanais ne font pas que la production du thé, mais également la vente par eux-même. Or rares sont ceux doués pour ces deux métiers.
 
Les firmes étrangères ont permis d’accroître considérablement les échanges à Da Dau Cheng et en firent un marché actif bientôt appelé « petit Shanghai ». Voici comment l’on décrivit la prospère Da Dau Cheng : les geishas et les tavernes fleurirent grâce au commerce avec jusqu’à deux cent tavernes, symboles de la sub-culture créée par le thé.
 
En 1920, le magazine « National Geographic » publia un reportage sur Taiwan intitulé « la belle Formose » et montrait une photo de petites geishas. Ces jeunes filles aux pieds bandés et mutilés pour le plaisir des hommes nous inspirent aujourd’hui la plus grande pitié.
 
Chen Hui Wen a écrit dans son livre: « La carte des femmes à Da Dau Cheng : le changement de la condition féminine à Da Dau Cheng ces cent dernières années » que « Da Dau Cheng, grâce au commerce de la fin du 19ème siècle et à la richesse accumulée, a établi sa propre personnalité et a influencé la culture et les habitudes de consommation. Les femmes échappent à leur condition de citoyennes de seconde classe, et les geishas en sont l’exemple le plus éclatant. Un proverbe disait :  « Si tu n’as pas vu de geisha, ne dit pas que tu as été à Da Dau Cheng ». Il montre combien les geishas étaient présentes à Da Dau Cheng.

 Les geishas ont disparu, mais Da Dau Cheng continue à vibrer activement. Autrefois, les firmes étrangères utilisaient le « capital marchand » pour établir leur commerce international de thé, et c’est aussi ainsi que de nombreux marchands de thé ont commencé à apparaitre.

Thursday, July 15, 2004

How long does it take to bake a Chinese teapot?

Answer: 4 days!
How hot? Up to 1300 degrees Celcius!
That's why tea pots are handling the boiling water so well!

La cuisson de mes théières va prendre 4 jours, et la température montera jusqu'à 1300 degrés! Cuites à de telles températures extrèmes, il n'est pas étonnant que ces théières sachent si bien absorber la chaleur de l'eau bouillante.

Meine Teekannen werden 4 Tage lang backen, und die Temperatur wird 1300 Grad erreichen. Also kein Wunder dass sie kochendes Wasser so einfach ertragen!

Wednesday, July 14, 2004


If you can make one, you can make two!

Selbstgemachte Teekannen!

Im Bild oben in diesem Post sehen sie die 2 Teekannen die ich selbst gemacht habe, nachdem ich zugesehen habe wie Meister Chio, Hsien Yu eine herstellt. Sie sind noch nicht gebacken und sehen ein bisschen rustikalisch aus. Der Deckel passt auch nicht ganz. Aber sie sehen viel besser aus als ich es erhoffte. Mal sehen ob mein Tee drin besser schmecken wird!?

Tuesday, July 13, 2004


Her name is 'Teamaster'! It's the first tea pot I made following Chio, Hsien Yu's demonstration.

Faire sa théière chinoise, Mission impossible?

A voir Maitre Chio, Hsien Yu modeler une théière de ses mains, cela semble tout simple. Mais une fois la terre glaise dans mes mains, cela parut bien plus ardu. Heureusement, la glaise qu'il nous donna était de bonne qualité, c'est-à-dire bien modelable. Par contre, elle a quand même la facheuse tendance de se déchirer en craquements lorsqu'on la pousse de trop. La finition du socle, du couvercle et de l'écoulement demande de la technique et du doigté qui ne s'acquièrent qu'avec beaucoup d'expérience. Faire en sorte que le couvercle ferme hermétiquement la théière est un challenge, même pour les experts! Lorsque je finis ma première théière à une heure du matin, après 3 heures d'efforts, je fus surpris du résultat. Voyez vous-même!

Monday, July 12, 2004


Yesterday, Master Chio, Hsien Yu showed us how to make a tea pot yourself. While we watched, we also enjoyed nice Pu Er tea made in the white tea pot. Tea, culture, conversation... Life at its best!

"Never forget your hair dryer if you want to speed up the tea pot making process": Master Chio, Hsien Yu.

Master Chio, Hsien Yu adjusts the cover of the tea pot and jokes he can stop now. This item can be used as a tea leave holder!

Tea Master Tse, Chung Hsien watches Master Chio, Hsien Yu attaching the holder to the tea pot.

Center: the finished pot. Left and right: earlier works of Master Chio, Hsien Yu

'Noon water' is high!

A quick post to share that the 'noon' water did taste particularly good. I used an expensive Nan Tou high mountain oolong tea from Lin Hua Tai. The day before, I had been disappointed by it, but the pure 'noon'water made it shine smooth and fragrant. I had peach taste lasting in my mouth several minutes.

L'eau de 'midi' fut excellente! Mon oolong fut succulent, bien meilleur que le jour précédent, lorsque je le préparai avec une 'simple' eau minérale taiwanaise. Notamment le yun, le gout qui vous reste en bouche après avoir bu, était celui de pêche japonaise. Un régal!

Saturday, July 10, 2004

'Noon water' on Dragon Boat Festival

A few weeks ago, aound mid June, I did as Tea master Tse, Chung Hsien told me: I fetched Noon water from a spring in the mountain between 11AM and 1PM on the Dragon Boat Festival. He told me this is the best time of the year to get water to prepare excellent Chinese tea. I was able to store 35 liters and tonight I will try the water for the first time. I will let you know soon if it really tastes as good as that!

One thing is sure, water is the Mother of all teas. Without good, sweet and smooth water you won't make outstanding tea. It just reminds me how difficult it is to find good water in France: the mineral waters are too mineralized. They have a taste of their own that won't mix well with tea (I used Volvic, because its low on minerals, but was still disappointed).

Ce soir, j'essaie mon eau de source puisée le jour de la fête des bateaux dragon, entre 11 et 13 heures. D'après mon maitre de thé, Tse, Chung Hsien, c'est la meilleure eau de l'année. J'en ai 35 litres et vous tiendrai informé du résultat.

Une chose est certaine. L'eau est la mère du thé. Sans une bonne eau douce et agréable à avaler il n'est pas possible de faire de thé hors du commun. Cela me rappelle ma frustration en France de ne pas trouver de bonne eau minérale pour mes thés chinois. Les eaux minérales le sont trop (minérales) et ont un gout particulier, lourd et froid qui ne se marie pas avec le thé. Même la Volvic, pourtant faible en minéraux, m'avait déçu.

Thursday, July 08, 2004

Teeplantage in Taiwan (Dong Ding in Nan Tou)

Bei Teamuse.com habe ich diese wunderschöne Bilder einer Teeplantage in NanTou gefunden! Man sieht dass es dort nicht so natürlich wie bei Tee Meister Zhou vorgeht...

Teamuse.com has some pretty pictures of a tea plantation in NanTou. They are making Dong Ding Oolong tea there. The plants look all the same and don't display the same natural individuality as Master Zhou's in Hsin Tien... This shows how tea can be planted in many different ways.

Cooking with tea

My dinner at Chu Lee Guan on 4th of July was the first time I ate dishes made with tea. But not the last!... For those of you who don't live in Taipei, here are a few recipes using tea. Bon appétit!

Wednesday, July 07, 2004

Température de l'eau

Un bon article de Skill sur Temae, le magazine du thé. Il traite de la température idéale de l'eau. C'est un sujet ou règne 2 grandes erreurs dans la grande majorité des sites sur le thé. L'une, c'est qu'on veut vous faire acheter un thermomètre. L'autre, c'est qu'on insiste pour faire le thé vert chinois avec 1/4 d'eau froide et 3/4 d'eau chaude . Skill montre qu'un peu d'attention remplace facilement un thermomètre. Quant au thé vert chinois, il suffit de le préparer avec une eau qui a bouilli et a reposé un peu en faisant attention de ne pas verser l'eau sur les feuilles, mais sur le bord du zhong (gaibei). Vous gouterez la différence! (Pour le thé vert japonais, l'eau à 80 degrés est recommandée. C'est l'exception qui confirme la règle.)

Tuesday, July 06, 2004

Master Huang De Chang

What else did we learn from Teamaster Huang while looking at the leaves slowly unfolding in the open cups?

He taught us to pay extra attention to the transparency of the tea, a sign of high quality. And concerning the color, he says (Dong Ding) Oolong tea brew should first turn light green then yellow. Red color is a bad sign as it shows the tea was fermented heavily.
If you noticed on the picture below, there is a Chinese spoon on the tea table. Where we eating soup? No, the spoon is used by professionals to smell the tea. They smell the back of the spoon after plunging it in the tea brew. For tea tasters, this is a usefull tool to avoid a full stomach of water when tasting several teas. According to Teamaster Huang, the smell from the spoon must be sweet! This is the common characteristic of all good teas.

Teemeister Huang achtet bei Tee besonders auf seine Transparenz. Sie ist Zeichen einer hohen Qualität des Herstellungsprozess. Die Farbe von (Dong Ding) Oolong Tee sollte anfangs leicht grün sein und dann ins gelbe übergehen. Eine rote Teefarbe zeugt von überfermentierung.
Habt Ihr den chinesischen Löffel auf dem Bild gesehen? Hat denn jemand Suppe gegessen? Nein, dieser Löffel benutzen die Teemeister und Teefachleute wenn sie Tee schmecken. Sie riechen einfach die Rückseite des Löffels nachdem sie es aus dem Glas Tee rausgeholt haben. Ansonsten müssten sie zig Tees trinken und würden den Bauch voll bekommen. Teemeister und Teeschmecker Huang De Chang verriet uns sein Geheimnis: gute Tees riechen süsslich!

Sunday, July 04, 2004


Chu Lee Guan owner Huang De Chang is a top Teamaster. See the cups he's using to make tea! They look like rice cups and are made of smell-neutral China. Without a cover, they let you see how the tea leaves open and look like.

8 years in Taiwan

This Independence Day (!), I celebrated my 8th year in Taiwan. My wife, son and I went to Chu Lee Guan for this occasion. This restaurant belongs to Teamaster Huand De Chang and carries many Chinese dishes using tea as an ingredient. Count NTD 500 (12 Euro-14 USD) per person for a full set menu. It's located right behind the Sherwood.

Acht Jahre schon in Taiwan. Zur Feier gingen meine Frau, Kind und ich zu Chu Lee Guan, ein Restaurant des Teameisters Huang De Chang. Wer sich für Tee interessiert wird dort viel Zeit verbringen wollen! Wer keine Zeit für ein Ausflug ausserhalb Taipei hat, kann dort originell und gut chinesisch essen und trinken!


Et ça c'est la vue qu'on a depuis cette salle de dégustation de thé: les montagnes du Sud de Taipei.

Voilà la pièce magnifique dans laquelle Maître Zhou, Hsien Bang déguste son thé.

Friday, July 02, 2004

Echter biologischer Tee

Meister Zhou, Hsien Bang macht chinesischer Tee auf der natürlichsten Weise. In Taiwan ist er ein Pionier mit seinen strikten Methoden. Denn was ist denn biologisch? Reicht es keine Chemikalien einzusetzen? Diese erfüllen ja auch einen Zweck!

Als er das Familienbetrieb vor ca. zehn Jahre übernahm hat er angefangen seine Ideen umzusetzen:
- Er hat verschiedene Spinnen und Frösche in der Plantage eingeführt die schädliche Insekten essen,
- Den Unkraut zwischen den Teebäumen wird kompostiert,
- Er lässt die Bäume bis drei-vier Meter wachsen bevor er sie schneidet. Somit wachsen die Wurzeln tiefer und ernähren sich von gefiltertes Wasser.
- Ein von Raupen angegriffenes Baum lässt Meister Zhou sterben. Wenn das Baum nicht genügend Immunkraft hat sich zu wehren, dann ist es besser ihn sterben zu lassen!

Die andere Frage "warum biologisch?" wird mit der Teeprobe beantwortet. Es schmekt nicht nur gut, man kann die Blätter lange und oft ziehen lassen. Ich hatte das Glück den grünen Tee zu probieren, und schaffte es den Tee zehn Mal zu ziehen. Und jedes Mal schmeckte es frisch, pur und mit langem Nachgeschmack.

Dieser Tee kann man bei Wang De Chuan www.dechuantea.com im Formosa Regent (Taipeh) kaufen. Wang De Chuan ist DAS Teeladen für feine chinesische Tees hier in Taipeh. Nicht billig, aber auch nicht teuer wenn man betrachtet wie viel die Blätter hergeben.